Séquence 2 : étude d'une oeuvre complète, Dom Juan, Molière (et La Cantatrice chauve, en lecture cursive)
N"oubliez pas de consulter la séquence sur les réécritures (de Dom Juan notamment) !
Je vous conseille les sites suivants qui proposent quelques analyses complémentaires sur Dom Juan. Ils pourront vous aider à avoir des connaissances supplémentaires sur l'oeuvre mais les textes analysés n'apparaissent pas sur votre liste :
https://commentairecompose.fr/commentaires-composes/ (plusieurs passages évoqués)
https://christian.mathis.perso.sfr.fr/dj2.html (Plusieurs passages évoqués)
https://leblogdetoni.over-blog.com/article-dom-juan-i-2-dom-juan-courtise-charlotte-de-moliere-51734816.html (Acte II, scène 2, Dom Juan et Charlotte)
https://lewebpedagogique.com/hberkane/dom-juan-la-dispute-entre-dom-juan-et-pierrot/ (Acte II, scène 3, Dom Juan, Pierrot, Charlotte)
https://lescoursjulien.wordpress.com/2013/10/22/dom-juan-acte-iii-scene-1-commentaire/ (Acte III, scène1)
https://www.bacdefrancais.net/DJ-AIIIsc2.php (la scène du pauvre)
Scène du pauvre.doc (88,5 kB) (2e commentaire)
https://leblogdetoni.over-blog.com/article-dom-juan-acte-iv-scene-2-de-moliere-108044256.html (La scène avec M.DImanche)
https://sites.google.com/site/fichesrevisionbacfrancais/liste-des-textes/dom-juan/dom-juan-acte-v-scene-2 (Acte V, scène 2, tirade de l'hypocrisie)
https://rene.ernst.pagesperso-orange.fr/Maitres_Valets/moliere_DJ_V2_LM.htm (Acte V, scène 2, tirade de Sganarelle)
https://sites.google.com/site/fichesrevisionbacfrancais/liste-des-textes/dom-juan/dom-juan-acte-i-scene-3 (la première scène de Done Elvire)
https://www.bacdefrancais.net/DJ-AIVsc6.php (la 2e scène de Done Elvire)
Et si vous trouvez d'autres sites intéressants, n'hésitez pas à me les signaler !
A propos de Dom Juan (4 extraits vus en lecture analytique et proposés sur votre liste ) :
Acte I sc2 commentaire.doc (41,5 kB)
Vous avez pris des notes en calsse pour les trois autres passages....
Dom Juan comédie ou tragédie.doc (43,5 kB)
Dom Juan mise en scène Mesguich.doc (28 kB)
Quelques videos présentant des extraits de la mise en scène de Mesguich :
https://www.youtube.com/watch?v=diO_adJnQ9k
et https://www.dailymotion.com/video/x4b7ww_don-juan-wmv_fun
A propos du Castigat ridendo mores cité par Molière
La formule ne semble pas être « de » Molière, même si elle peut s’appliquer à son théâtre. Quelle est l’origine de cette citation ?
Premières pistes : « Dans le premier placet sur Tartuffe, Molière cite la formule comme étant du poète Jean Santeuil (dont Hyacinthe Rigaud a fait le portrait, actuellement au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux). Elle aurait été la devise des comédiens italiens (déjà du temps de Molière ?), en tout cas c’est chez les Italiens que Marivaux l’aurait trouvée et faite sienne paraît-il (cf. Trivelin dans L’Ile des esclaves, sc. 2). Mais on lit aussi que la citation serait... d’Horace. »
Après vérification, la formule n’apparaît pas chez Horace. Le verbe castigare est d’un emploi relativement rare. La formule est probablement une création des recentiores, et pourquoi pas de Jean de Santeul, mais comme c’était un poète, donc imprégné de Virgile, on peut le soupçonner d’avoir joué peut-être sur les sonorités de l’hémistiche de l’Énéide (IV, 405-407) « castigantque moras » (moras : « les retards » / mores : « les mœurs », aucun rapport bien sûr). « Pars grandia trudunt obnixae frumenta umeris, pars agmina cogunt castigantque moras, opere omnis semita feruet » (comparaison des Troyens quittant Carthage en douce à des fourmis affairées : « Les unes, de toute la force des épaules, poussent d’énormes grains ; les autres rallient les troupes et [châtient les retards] harcèlent les retardataires : toute la route n’est qu’agitation et travail », traduction Bellessort) - cela mettrait le « castigat mores » sous le signe de l’aiguillon, du travail...
Si la formule n’apparaît pas telle quelle chez Horace, l’idée est pourtant bien dans son Art poétique : « aut prodesse volunt aut delectare poetae / Aut simul et iucunda et idonea dicere vitae. » (v. 333-334) ; « Omne tulit punctum, qui miscuit utile dulci / Lectorem delectando pariterque monendo. » (v. 343-344). Traduction des v. 333-344 par H. Rigault : « Le but du poète est d’instruire ou de plaire ; plus souvent, d’instruire et de plaire à la fois. Dans les préceptes, soyez court : la maxime concise trouve l’esprit plus docile et la mémoire plus fidèle ; tout ce qu’on dit de trop, l’esprit surchargé le rejette. Dans les fictions, le but est d’amuser : gardez-y la vraisemblance ; que la scène ne courre pas après d’absurdes merveilles ; qu’une Lamie ne tire pas tout vivant de ses entrailles un enfant qu’elle a dévoré. Nos sévères sénateurs accueillent mal une farce où l’instruction n’est pour rien ; un drame austère n’arrête pas nos bouillants chevaliers ; pour enlever tous les suffrages, mêlez l’utile à l’agréable ; amusez en instruisant. »
Sur le site de la Georgetown University de Washington, il est confirmé que cette devise serait celle de la troupe des Comédiens Italiens de l’Hôtel de Bourgogne. Il reste à savoir si la troupe a pris cette devise a posteriori ou si Jean de Santeul leur a proposé cette devise avant que Molière ne s’y réfère dans le Placet sur Tartuffe.
Pierre Brugeas, spécialiste du poète néo-latin Jean Santeul, écrit : « On trouve dans les Santoliana de l’abbé Dinouart, ouvrage publié anonymement en 1742 et qui connut plusieurs rééditions, l’anecdote suivante : Arlequin Dominique, venu demander à Santeul des vers latins pour mettre au bas de son portrait, tenta d’amadouer le poète qui lui faisait mauvais accueil en lui lançant, jovial : "Je suis le Santeul de la comédie italienne !". L’autre répondit : "Oh ! pardi, si cela est, je suis l’Arlequin de Saint-Victor." Et il écrivit pour le comédien ce seul vers demeuré célèbre : "castigat ridendo mores". Voilà ce que je sais à ce sujet, mais ce genre de recueil de bons mots n’est pas toujours très fiable, bien sûr... » Donc, il s’agirait bien, selon cette légende, d’une devise soutirée par les Comédiens Italiens, avant la citation de Molière ...
Source : weblettres
A propos de la Cantarice chauve de Ionesco, étudiée en lecture cursive :
Je vous conseille cette video : https://www.youtube.com/watch?v=PZ9LtweoFxc
et ces liens : https://lettrines.net/dotclear/public/Docs_ITC_Tosi/ITC-Tosi-Francs-Bourgeois-Theatre-de-l-absurde-mars-2011.pdf
et https://crdp.ac-paris.fr/piece-demontee/pdf/la-cantatrice-chauve_total.pdf
Découvrez le théâtre de la Huchette où est jouée la Cantatrice dans la mise en scène de Nicolas Bataille depuis 1957 !!! :
https://www.theatre-huchette.com/un-peu-dhistoire/spectacle-ionesco/lhistoire/
Je vous conseille cette video qui présente des extraits d'une mise en scène de la CC : la mise en scène de Queyras : https://www.dailymotion.com/video/xj0zx6_la-cantatrice-chauve_creation
Pour en savoir plus sur la cie des Artsouilles, c'est ICI :https://www.artsouilles.fr/theatre/
Création 2010: LA CANTATRICE CHAUVE
Une cheminée comme porte d'entrée, une horloge capricieuse au rythme décalé, des hommes et des femmes en pyjamas à moitié brûlés, un décor à moitié calciné… Au feu ! Une comédie complètement déjantée !
«Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise. Les enfants ont bu de l'eau anglaise. Nous avons bien mangé ce soir. C'est parce que nous habitons Londres et que notre nom est Smith...» Pièce incontournable de Ionesco, la Cantatrice chauve est un chef d'œuvre emblématique de l'absurde. Propos incohérents, phrases désordonnées, anecdotes absurdes, histoires sans queue ni tête, non-sens et contre vérités, caractérisent cette pièce maîtresse du théâtre français.
Une mise en scène farfelue orchestrée par Wilhelm Queyras associée à l'absurde de Ionesco et une distribution dynamique et talentueuse, et l'on redécouvre le comique de cette Cantatrice chauve complètement allumée !